mardi 5 février 2008
samedi 2 février 2008
mardi 22 janvier 2008
L'affaire du meurtre du jeune DJ relancée
Contre-expertise
UN VÉRITABLE coup de théâtre. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a ordonné hier la réouverture de l'affaire du meurtre de Sébastien Selam, un jeune disc jockey de 23 ans, tué et atrocement mutilé en novembre 2003, à Paris, par son voisin Adel Amastaibou. Ce dernier, aujourd'hui âgé de 24 ans, avait bénéficié d'un non-lieu pour irresponsabilité pénale, en 2006, plongeant la famille de la victime dans un total désarroi.
« J'ai tué un Juif ! J'irai au Paradis »
Mais hier à l'issue d'un véritable marathon judiciaire, mené depuis des mois par M e Axel Metzker, qui défend les intérêts de la famille Selam, les magistrats de la cour d'appel ont ordonné un supplément d'information et la nomination d'un collège d'experts, qui devront juger à nouveau de l'état psychiatrique d'Adel Amastaibou. Une décision bouleversante pour l'avocat et la famille de la victime, qui ont toujours soutenu la thèse du crime antisémite, d'ailleurs revendiqué par le meurtrier présumé lui-même.
Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2003, Sébastien Selam, jeune disc jockey en pleine ascension, qui mixait dans les plus grandes discothèques de la capitale sous le nom de DJ Lam C, est fauché en pleine gloire. Dans les sous-sols de son immeuble de la rue Louis-Blanc, dans le X e arrondissement, il tombe sur Adel Amastaibou et, pour des raisons que devra déterminer l'instruction, confiée à la juge Isabelle Minguet, Sébastien Selam est violemment pris à partie par cet homme qu'il connaît pourtant depuis des années. Tué à coups de couteau, égorgé, défiguré, le jeune DJ s'effondre tandis que son agresseur déclare à qui veut l'entendre : « J'ai tué un Juif ! J'irai au Paradis. » Vengeance d'un homme à qui la gloire de Sébastien Selam était insupportable ? Les proches de la victime en sont persuadés, tout comme ils soutiennent que l'antisémitisme d'Amaistabou était connu et même clamé. « N'a-t-il pas été jugé, quelque temps avant le crime, pour avoir menacé de mort un rabbin ? s'emporte M e Metzker. Cette fois, il devra s'expliquer sur cela mais également sur d'éventuelles complicités. Car nous sommes persuadés qu'Adel Amastaibou n'était pas seul ce soir-là : Sébastien Selam est tombé dans un véritable guet-apens. Un piège tendu par plusieurs personnes. » « Aujourd'hui, conclut l'avocat, nous sommes revenus au 20 novembre 2003. L'affaire Selam est enfin devant la justice et la famille aura droit à un procès aux assises. »
Le meurtrier présumé, quant à lui, a fait l'objet d'un internement d'office à Villejuif, mais semble régulièrement bénéficier de permissions de sortie qui l'amènent dans le X e arrondissement...
Cécile Beaulieu
UN VÉRITABLE coup de théâtre. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a ordonné hier la réouverture de l'affaire du meurtre de Sébastien Selam, un jeune disc jockey de 23 ans, tué et atrocement mutilé en novembre 2003, à Paris, par son voisin Adel Amastaibou. Ce dernier, aujourd'hui âgé de 24 ans, avait bénéficié d'un non-lieu pour irresponsabilité pénale, en 2006, plongeant la famille de la victime dans un total désarroi.
« J'ai tué un Juif ! J'irai au Paradis »
Mais hier à l'issue d'un véritable marathon judiciaire, mené depuis des mois par M e Axel Metzker, qui défend les intérêts de la famille Selam, les magistrats de la cour d'appel ont ordonné un supplément d'information et la nomination d'un collège d'experts, qui devront juger à nouveau de l'état psychiatrique d'Adel Amastaibou. Une décision bouleversante pour l'avocat et la famille de la victime, qui ont toujours soutenu la thèse du crime antisémite, d'ailleurs revendiqué par le meurtrier présumé lui-même.
Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2003, Sébastien Selam, jeune disc jockey en pleine ascension, qui mixait dans les plus grandes discothèques de la capitale sous le nom de DJ Lam C, est fauché en pleine gloire. Dans les sous-sols de son immeuble de la rue Louis-Blanc, dans le X e arrondissement, il tombe sur Adel Amastaibou et, pour des raisons que devra déterminer l'instruction, confiée à la juge Isabelle Minguet, Sébastien Selam est violemment pris à partie par cet homme qu'il connaît pourtant depuis des années. Tué à coups de couteau, égorgé, défiguré, le jeune DJ s'effondre tandis que son agresseur déclare à qui veut l'entendre : « J'ai tué un Juif ! J'irai au Paradis. » Vengeance d'un homme à qui la gloire de Sébastien Selam était insupportable ? Les proches de la victime en sont persuadés, tout comme ils soutiennent que l'antisémitisme d'Amaistabou était connu et même clamé. « N'a-t-il pas été jugé, quelque temps avant le crime, pour avoir menacé de mort un rabbin ? s'emporte M e Metzker. Cette fois, il devra s'expliquer sur cela mais également sur d'éventuelles complicités. Car nous sommes persuadés qu'Adel Amastaibou n'était pas seul ce soir-là : Sébastien Selam est tombé dans un véritable guet-apens. Un piège tendu par plusieurs personnes. » « Aujourd'hui, conclut l'avocat, nous sommes revenus au 20 novembre 2003. L'affaire Selam est enfin devant la justice et la famille aura droit à un procès aux assises. »
Le meurtrier présumé, quant à lui, a fait l'objet d'un internement d'office à Villejuif, mais semble régulièrement bénéficier de permissions de sortie qui l'amènent dans le X e arrondissement...
Cécile Beaulieu
lundi 5 novembre 2007
LA FAMILLE DE SEBASTIEN SELAM RECUE A L'ELYSEE
La famille de Sebastien Selam, qui a été assassiné en novembre 2003, a été reçu au palais présidentiel le 19 octobre.
The meeting was set a month after French justice decided to reopen its investigation on the killing of the 23-year-old DJ, in what might be considered as the first recent anti-Semitic murder in France, over two years before the killing of young phone salesman Ilan Halimi. La réunion a été fixée un mois après que la justice française a décidé de rouvrir son enquête sur l'assassinat de 23 ans, DJ, dans ce qui pourrait être considéré comme le premier récent meurtre antisémite en France, plus de deux ans avant le meurtre du jeune Téléphone vendeur Ilan Halimi.
On the night of November 19, as Selam was about to drive to one of Paris’s most notorious night clubs, the Queen, where he had been working for several months, his neighbour Adel Amastaibou, a man known as unstable and violent, savagely murdered the DJ in their building’s parking lot. Dans la nuit du 19 novembre, comme Selam était sur le point de se rendre à l'un de Paris les plus célèbres boîtes de nuit, la Reine, où il avait travaillé pendant plusieurs mois, son voisin Adel Amastaibou, un homme connu comme instable et violent, sauvagement Assassiné le DJ dans leur construction du parking
Durant son interrogatoire de police en chef trimestres plus tard dans la nuit, Adel Amastaibou admis à la police qu'il avait tué Selam. According to the deposition typed by the police, the killer said he was happy that ‘the dirty Jew was dead’. Selon la déposition tapé par la police, le meurtrier a déclaré qu'il était heureux que "la sale Juif était mort."
Investigators questioned several of Amastaibou’s friends and they have yet to determine whether some of them were his accomplices in the killing. Les enquêteurs ont interrogé plusieurs des Amastaibou amis et qu'ils ont encore de déterminer si certains d'entre eux ont été ses complices dans le meurtre.
“We believe that the murder was premeditated,” Selam family lawyer Alex Metzker told me. "Nous sommes convaincus que le meurtre a été prémédité," Selam famille avocat Alex Metzker m'a dit. “One of Adel Amastaibou’s friends lent him the knife he used, a second one guarded the entrance of the building and a third hid the murderer’s cell phone and gave it to the police only a month later, all deleted.” "Un de Adel Amastaibou amis lui a prêté, il a utilisé le couteau, un deuxième gardé l'entrée du bâtiment et un troisième avait caché l'assassin du téléphone cellulaire et lui a donné à la police un mois plus tard seulement, tous supprimés."
The neighbourhood Jewish community was deeply affected by the murder and 3000 people attended the funeral, Le quartier communauté juive est profondément affecté par le meurtre et 3000 personnes ont assisté aux funérailles,
I was working at the Jewish radio the night of the murder and talked to some of Selam’s friends, who were in shock. Je travaillais à la radio juive de la nuit du meurtre et demandé à certains de ses amis Selam, qui étaient en état de choc.
Toutefois, la police a estimé que depuis Amastaibou avait été traitée par le passé dans un établissement psychiatrique, il ne pouvait pas être tenu pour responsable de ses actes.
When the case was examined in court, defence lawyer Ambroise Colombani gathered 3 Psychiatric expertises diagnosing his client as unstable and in 2006 the court discharged the case and Amastaibou was sent to the Maison Blanche hospital centre in Paris, where he had been treated in the past. Lorsque l'affaire a été examinée devant le tribunal, avocat de la défense Ambroise Colombani réunis 3 psychiatrique de diagnostiquer les expertises son client comme instables et en 2006 le tribunal déchargé de l'affaire et Amastaibou a été envoyé à la Maison Blanche centre hospitalier à Paris, où il avait été traité dans le passé . He has since been transferred from the hospital to another institution, which remains under medical confidence. Il a depuis été transférés de l'hôpital à une autre institution, qui reste sous contrôle médical confiance.
“The Selam affair is a lost case,” former CRIF president Cukierman has told the Jewish press in 2004. "L'affaire Selam est un cas perdu," CRIF ancien président Cukierman a déclaré à la presse juive en 2004. He considered that since Amastaibou was diagnosed as insane there was no use for mobilising the Jewish community. Il a estimé que, depuis Amastaibou a été diagnostiqué comme fou il n'y avait aucune utilité pour la mobilisation de la communauté juive. Mr Cukierman wanted to avoid labelling a crime as anti-Semitic before police investigators confirmed that it was indeed a hate crime. M. Cukierman voulait éviter l'étiquetage comme un crime antisémite avant que les enquêteurs de la police a confirmé qu'il était bien un crime haineux.
However, Selam’s mother Juliette and her lawyer do not believe the insanity theory. Toutefois, Selam, la mère de Juliette et son avocat ne pense pas que la théorie de la folie.
“Obviously, a man who kills so savagely is deranged, but not irresponsible for his actions,” added Metzker. "De toute évidence, un homme qui tue sauvagement est tellement dérangés, mais pas irresponsable de ses actes", a ajouté Metzker. “He is a borderline case and he must be judged.” "Il est un cas limite, et il doit être jugé."
Metzger stressed that Amastaibou had already been convicted by a court of anti-Semitic violence in an earlier case, several months before the Selam killing, after he had attacked a rabbi. Metzger a souligné que Amastaibou avait déjà été condamné par un tribunal de la violence antisémite dans une précédente affaire, plusieurs mois avant l'assassinat Selam, après avoir attaqué un rabbin.
“He was considered sane at the time,” said the lawyer. "Il a été jugé sain d'esprit à l'époque", a déclaré l'avocat.
On September 17 2007, the victim’s mother Juliette Selam obtained a re-examination of the case after her new lawyer proved that the first court decision was never delivered to her by the post. Le 17 septembre 2007, la mère de la victime Juliette Selam obtenu un réexamen de l'affaire après que son nouvel avocat a prouvé que la première décision de justice n'a jamais été livré à elle par la poste. The envelop was sitting on a shelf of the court’s archive room. L'enveloppe était assis sur un plateau de la salle d'archives du tribunal.
Cukierman’s successor at the head of the CRIF, Richard Prasquier, received Juliette Selam after his election and on October 19 Sebastien Selam’s mother was received at the Elysée presidential palace by Christophe Ingrain, President Sarkozy’s adviser on justice affaires. Cukierman le successeur à la tête du CRIF, Richard Prasquier, a reçu Juliette Selam après son élection et le 19 octobre Sebastien Selam la mère a été reçue à l'Elysée palais présidentiel par Christophe Ingrain, conseiller du Président Sarkozy sur la justice affaires.
“I believe things are changing. "Je crois que les choses évoluent. I believe the truth can be discovered,” Juliet Selam told me. Je crois que la vérité peut être découverte, "Selam Juliette me l'a dit.
But Selam worries about the whereabouts of Amastaibou. Mais Selam inquiète du sort des Amastaibou.
After her call for an appeal was accepted, Mrs Selam received letters from her son’s murderer, asking that she dropped the charges. Après son appel en faveur d'un recours a été accepté, Mme Selam reçu meurtrier de son fils, en demandant qu'elle a renoncé à l'accusation. Amastaibou announced in his letter that he would come to pay her a visit. Amastaibou annoncé dans sa lettre qu'il viendrait à lui payer une visite.
“This situation is insane,” Juliet Selam told the JC. "Cette situation est insensée," Juliet Selam a déclaré à la JC. “I am still living in the same building where my son was killed and I have nowhere to go.” "Je suis encore vivant dans le même bâtiment où mon fils a été tué et je n'ai nulle part où aller."
“Where do I find hope and courage to continue? "Où puis-je trouver de l'espoir et le courage de continuer? He is looking at me from above and he wants me to get to the bottom of this,” Juliet Selam told the JC. Il me regarde d'en haut et il veut me mettre à la fin, "Juliet Selam a déclaré à la JC. “I simply have to know the truth about what exactly happened to my son.” "Je dois connaître la vérité sur ce qui s'est passé exactement à mon fils." Shirli Sitbon
A reporter in Paris, covering for now seven years the twists and turns of modern French life and policies. Un reporter à Paris, qui couvre maintenant sept années pour les méandres de la vie moderne et des politiques français.
http://paris-chronicler.blogspot.com/2007/10/french-court-examines-whether-murder-of.html
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